L’ALSACE DU 10/09/2018 : ASPTTM II : il y a déjà du bon

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L’ALSACE DU 10/09/2018 : ASPTTM II : il y a déjà du bon

L’ASPTTM II a fini deuxième du tournoi de Rixheim après deux succès au scénario très différents hier après-midi.

Après une belle performance face aux Rixheimoises en matinée (victoire en trois sets), les Mulhousiennes sont confrontées aux Strasbourgeoises. Une rencontre aux multiples rebondissements. Dans le set initial L’ASPTT Mulhouse II compense un premier break (7-12) pour revenir à 16-17. Le SUC emporte logiquement la mise à 21-25.

Après un début équilibré (9-9), les Haut-Rhinoises s’échappent (18-12) avant d’égaliser à 25-20 sur une attaque de Katarina Budrak, leur seul leader offensif. En effet, Akouvi Panou, sa coéquipière de l’année dernière à l’autre bout de filet était dans les gradins. Celle-ci n’est pas blessée mais ne figure plus dans l’effectif postier en raison de ses études en faculté de médecine à Strasbourg. L’arrivée d’Elyssa Lajmi, en provenance de Yutz-Thionville, compense quelque peu ce départ.

Les fautes directes sont nombreuses et certaines réceptions mal assurées (4-11, 8-16). La sanction est immédiate dans une manche abandonnée à 16-25. Mais les coéquipières de la libéro Manon Jaegy ont du cran et elles forcent leurs adversaires à la faute (14-5, 16-10). Arsela Haka, l’ancienne rixheimoise ramène les siennes à 21-17 mais les Haut-Rhinoises égalisent à 25-19. Celles-ci poursuivent sur leur lancée dans le tie-break (9-4). Les Bas-Rhinoises provoquent des suées froides (10-8) mais les Mulhousiennes réagissent à 12-8 sur un service gagnant. Mulhouse remporte la partie sur un block de Léonor Henni. À noter que les deux dernières manches ont été remportées sans la Monténégrine Katarina Budrak, laissée au repos pour ménager son genou. Quant à Myriam Mebarek, elle a distribué le jeu en l’absence d’Émeline Kalt (retenue avec les pros en Wallonie) et le départ de Margaux Chambon à Ensisheim.

Sabrina Dridi, la coach de l’ASPTT MulhouseII se montrait plutôt satisfaite à la fin du tournoi. « J’ai fait tourner l’effectif, on a pu travailler certaines situations. Cependant, on a été mis en difficulté par rapport à nos placements défensifs, notamment sur les diagonales. On fait des progrès depuis la reprise de l’entraînement le 20, mais on doit continuer », devait conclure la responsable du centre de formation.

Quant au SUC, il est encore en construction. « On est venu avec une équipe élargie même s’il manque une attaquante-réceptionneuse et une centrale » , précisait Jean-Baptiste Ebener, le coach. Avec cinq étrangères dans son « roster », dont deux Bulgares expérimentées à la passe et au centre, Saint-Dié s’impose logiquement en ne laissant aucun set à ses adversaires.

 

Article signé T.H.