L’Alsace du 18/01/2016 : Un derby chaud bouillant à Kingersheim

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L'Alsace du 18/01/2016 : Un derby chaud bouillant à Kingersheim

Le VBCK, qui a tenu en échec l’ASPTT Mulhouse II jusqu’à 13-13 au tie-break, s’est incliné pour deux petits points.

L’histoire retiendra que cet énième derby haut-rhinois s’est soldé par une victoire mulhousienne. Une victoire méritée au vu du tie-break, largement dominé par les sœurs Davidovic, mais à laquelle le VBC Kingersheim pouvait largement prétendre sans avoir recours à l’ultime jeu.

Disputé dans un contexte propre au derby, dans un cosec bien garni, avec un arbitre de chaise impartial mais trop tolérant sur les touches de balle ce qui a bien contribué à chauffer l’ambiance, le match a été plaisant à défaut d’atteindre les sommets sur le plan technique. Et, toujours est-il que pour avoir remporté le 1er set (25-22) et mené les débats dans les 2e (11-9, 18-16, 21-19) et 3e manches (15-12, 19-16, 21-17), avant de perdre 23-25 et 22-25, Kingersheim aurait pu s’imposer en trois sets secs sans qu’il n’y ait rien à redire.

C’est dans le 3e set qu’Audrey Hirth et les Kingersheimoises ont laissé passer leur chance quand, à 22-19, la passeuse mulhousienne, Élise Maury, a pris le service pour ne plus le lâcher jusqu’à la fin du set. Il est vrai qu’à ce moment-là, les sœurs Lara et Ana Davidovic étaient au filet pour achever le travail et contribuer au 6-0 fatal au VBCK (22-25).

Au 4e set, sous l’impulsion de Claire Prévost-Haberer au service, Laetitia Meloni au block, Audrey Hirth à la passe et Adeline Mazin en attaque, Kingersheim faisait l’unanimité (25-18) avant de laisser la vedette aux frangines mulhousiennes. Car il est clair que sans Lara et Iva Davidovic, l’ASPTTM II ne serait pas sortie indemne du tie-break qui allait suivre.

Auteurs de 11 des 15 points marqués par l’ASPTTM, ces dernières ont pesé lourd dans un succès que le VBCK a contesté jusqu’au bout. Le meilleur exemple étant l’ultime sursaut d’orgueil de Mathilde Stengel-Roland, Adeline Mazin et Emmanuelle Grzesiak qui ont bien retardé l’échéance avec la complicité de Camille Bachmann en défense (7-11, 11-11). À 13-12, Iva Davidovic égalisait avant que la grande sœur ne porte le coup de grâce (13-15).

 

Article signé Christian Entz