L’Alsace du 14/03/2016 : L’ASPTTM remise à sa place

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L'Alsace du 14/03/2016 : L’ASPTTM remise à sa place

Battues une deuxième fois en trois sets par les Parisiennes, ce samedi au Palais (22-25, 27-29, 20-25), les Mulhousiennes se retrouvent à leur place au pied du podium.

Compte tenu de l’engagement et de la combativité affichés par les Mulhousiennes, la défaite est sévère. Elle n’en est pas moins le reflet des valeurs en présence. Comme au Cannet et à Saint-Raphaël, pour ne citer que les dernières rencontres où le dernier set s’est joué « à la rallonge » (respectivement 25-27 et 24-26), l’ASPTTM est à court d’arguments à l’heure du money-time. Le 27-29, qui a soldé le 2e set, tournant du match face au Stade-Français/Saint-Cloud, est dans la lignée des occasions perdues que déplorent les Mulhousiennes. Leur seul regret, c’est qu’elles avaient les moyens de plier la manche bien avant le moment fatidique. Mais, il y avait toujours cette petite faute accusée au mauvais moment ou cette balle facile mal négociée pour réduire à néant les efforts consentis.

« Nous n’avons pas soigné tous les détails qui font la différence à haut niveau »

« Nous n’avons pas soigné tous les détails qui font la différence à haut niveau, regrette Magali Magail, le coach postier. En revanche, il y avait de la défense et de la combativité des deux côtés même si, dans le 3e set, dos au mur, on a craqué ». Craqué n’est pas peu dire ! Mais c’est bien avant que l’ASPTTM a perdu la rencontre face à un adversaire parisien privé de sa passeuse principale, la Belge Aziliz Divoux et de l’Italienne Alessia Fiesoli blessées. Que ce soit au block (5 contre 9) ou au service (3 contre 8), l’ASPTTM a été largement dominée à l’image du duel des centrales qui n’a pas été à l’avantage des postières. Dans le 2e set, que les Mulhousiennes ont mené (16-13, 21-20) avant d’obtenir trois balles de set pour finalement perdre (27-29), les centrales (Albu-Illie, Trach puis Ferulik) n’ont pas marqué la moindre attaque. A leur décharge, la réception locale connaissant quelques difficultés, elles n’ont pas été beaucoup et bien servies.

« J’ai le sentiment qu’on a réussi un joli coup à Mulhouse »

« J’ai le sentiment qu’on a réussi un joli coup à Mulhouse , s’amuse Roger Gonelle, le manager parisien. Nous avons joué avec nos armes… Avec sept joueuses. Il y avait une grosse volonté de notre part pour que la balle ne tombe pas ! » Cette défense, bien articulée autour Lisa Menet-Haure, a eu raison de l’attaque mulhousienne dont on retiendra le retour encourageant de l’internationale croate, Karla Klaric.

Si sur un plan technique les Mulhousiennes ont été coupables de certaines faiblesses, leur état d’esprit a été autrement meilleur que lors des défaites déplorées au Palais face à Béziers et au Cannet. « On peut reprocher beaucoup de choses aux filles… Mais pas d’avoir manqué de combativité , défend Magali Magail. C’est ce point positif que je voudrai retenir. Pour conserver notre 4e place, il faudra aller gagner à Chamalières (vendredi prochain). On ne pourra le faire qu’avec cet état d’esprit ! »

 

Article signé Christian Entz