L’ALSACE DU 30/11/2017 : Les lionnes étaient au zoo

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Un sport, une ville, un territoire

L'ALSACE DU 30/11/2017 : Les lionnes étaient au zoo

À trois jours de la réception de Cannes (samedi à 20 h), les volleyeuses de l’ASPTTM étaient à l’affiche du zoo de Mulhouse, hier après-midi, pour la présentation officielle de leur campagne européenne en Ligue des champions.

« Je veux voir des lionnes sur le terrain ! » Il n’y a pas un mois qui passe sans que Magali Magail, le coach postier, ne prononce cette phrase qui sera encore d’actualité ce samedi, face à Cannes. En attendant, les coéquipières de Bojana Markovic se sont déplacées au zoo pour y chercher un appétit de fauves indispensable pour exister en Ligue des champions.

Hier, en présence de Brice Lefaux, le patron du zoo mulhousien, de Jean-Claude Eicher et de Beytullah Beyaz, représentant respectivement la M2A et la Ville de Mulhouse, elles ont entamé officiellement leur campagne de promotion pour la plus prestigieuse des compétitions de clubs. « Une compétition d’autant plus prestigieuse qu’elle est réservée à seize équipes de l’élite européenne », apprécie Sylvia Zatti, la directrice de l’organisation locale pour les épreuves de Coupe d’Europe. Et sur ces quinze adversaires potentiels, « nous avons été épargnés des grosses écuries russes, turques et italiennes » , poursuit le président Daniel Braun.

En l’absence des clubs allemands et azéris, qui se seraient désistés pour des raisons économiques selon la CEV, la prochaine Ligue des champions est promise à Kazan, Moscou, Novara, Conegliano ou aux clubs stambouliotes dont le Vakifbank Istanbul, tenant du titre. Or, en héritant du Voléro Zurich, des championnes de Roumanie d’Alba Blaj et de l’actuel n°3 polonais, Rzeszow, l’ASPTTM a été versée dans le groupe le plus abordable. « Il s’agit de notre 7e participation à la Ligue des champions (de 2007 à 2013) e t, pour la première fois, on se dit que c’est possible », avoue Magali Magail. Le possible en question est relatif à une qualification pour les play-offs qui concernera les quatre vainqueurs de poule et les deux meilleurs 2es. Peut-être même les trois meilleurs 2es si l’organisateur du « Final four », qualifié d’office pour la poule finale à quatre, figure dans les six qualifiés de la phase régulière.

Un Palais trop petit

Et si l’ASPTT Mulhouse organisait ce « Final four », comme ce fut le cas en Coupe de la CEV en 1998 ? « Le plateau du Palais des sports est trop petit de quelques centimètres pour répondre au cahier des charges de la CEV, affirme Sylvia Zatti. Il faudrait déjà aller au Parc des expositions. » Mais pas sûr du tout que la conjoncture économique se prête à pareil projet. D’ailleurs, le problème de la retransmission télévisée en direct n’est pas résolu. Ce qui est acquis, c’est que la fédération prendra en charge la réalisation. Environ 15 000 euros, qui correspondent d’ailleurs à l’amende de la CEV si la télé était absente. « On va voir s’il y a moyen de produire les images localement » , explique Daniel Braun. Quant à la diffusion, nul ne sait encore sur quel écran. « Il a été question d’Eurosport, poursuit le président. France 3 Alsace a également été sollicitée, mais n’a pas donné de réponse. »

À l’exception de la dernière journée du 27 février face aux Polonaises de Rzeszow, les deux autres dates des matches à Mulhouse ne sont pas encore validées par la CEV. L’ASPTTM espère toutefois recevoir Blaj et Zurich les mercredis 24 janvier et 21 février.

 

Article signé Christian Entz