L'Alsace du 26/01/14 : L’ASPTT Mulhouse se contente d’un tout petit point

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L'Alsace du 26/01/14 : L’ASPTT Mulhouse se contente d’un tout petit point

Les volleyeuses mulhousiennes ont passé une sale soirée, hier au Palais des sports, en se heurtant à une vaillante équipe nantaise victorieuse au tie-break (2-3).

Nantes n’en était pas à son coup d’essai à Mulhouse. Depuis deux ans, les Nantaises jouent de mauvais tours aux Mulhousiennes au Palais des sports avec deux victoires (3-1 le 17.12.11 en championnat, 3-0 le 18.12.12 en Coupe de France) et rien qu’une petite défaite concédée au tie-break (2-3 le 6.10.12).

Paradoxalement, l’ASPTTM n’a jamais perdu à Nantes durant ces mêmes saisons à l’image de son net succès au match aller (3-0). Alors hier soir, trois jours après une qualification pour les quarts de finale de la Coupe d’Europe qui n’a pas été sans émotions, les Mulhousiennes ont encore connu de grosses frayeurs face aux Ligériennes en Ligue A féminine.

À l’instar de Kristy Jaeckel, qui a été l’artisan du succès mulhousien face aux Roumaines avec 25 attaques gagnantes et ne comptait hier soir qu’un point à son actif sur 14 tentatives après deux sets, l’ASPTTM est passée à côté de son sujet face à une formation nantaise excellente qui aurait pu signer un succès plus large si elle n’avait pas gâché un 2e set qui lui semblait acquis à 18-23.

Course poursuite

D’entrée au 1er set, avec une réception très irrégulière, les Mulhousiennes ont laissé l’initiative aux Eis Vandesteene, Nikoletta Koutouxidou et à l’excellente libéro brésilienne Luiza Ungerer (2-9, 8-18). Jouant son va-tout, Magali Magail sollicitait Lana Dabic et Alexia Djilali qui contribuaient à un surprenant retour avec un festival de défenses notamment de Marielle Bousquet (14-21, 19-21, 21-23). Mais, à l’arrivée, la Belge Eis Vandesteene concrétisait une supériorité nantaise (22-25) facilitée par l’important déchet local de sept fautes directes (22-25). Toujours aussi maladroite au 2eset, l’ASPTTM se retrouvait même en fâcheuse posture à 18-23. Mais, auteurs de quatre fautes directes en attaque sur les derniers points, les Nantaises accordaient le sursis aux Mulhousiennes qui ont réussi l’exploit de gagner le set (25-23) avec le maigre capital de quatre attaques gagnantes sur 35 tentées. Du jamais vu !

Accusant le coup au 3e set, les joueuses de Sylvain Quinquis se laissaient submerger par Kristy Jaeckel au service (1-1, 4-1) puis en attaque (16-12, 19-15, 21-15), après que Petya Tsekova a provoqué le break (12-11, 15-12). Autour de Marielle Bousquet, vaillante en défense, l’ASPTTM signait là sa meilleure manche (25-17) sur un dernier point d’Ana Lazarevic.

Désillusion

La suite allait être tout autre. Une défense nantaise héroïque et une attaque bien emmenée par Clémentine Druenne remettaient en question le précédent sursaut d’orgueil local (10-8, 11-12, 13-18). L’ASPTTM réagissait un peu tard avec Alina Albu et Petya Tsekova (21-23) pour finalement céder sur un block de Veronica Minatti (21-25). Ce scénario se répétait encore au tie-break où les Mulhousiennes s’essoufflaient à courir après le score (2-2, 2-6, 4-11). À 9-13, Kristy Jaeckel et Yulia Ferulik, avec la complicité d’Armelle Faesch au service, entretenaient l’espoir (12-13) avant le coup de grâce porté par Marion Gauthier-Rat (13-14) et Ariel Turner (13-15). Meilleur en défense et beaucoup plus efficace au block (20 contres gagnants), Nantes n’a pas volé sa victoire.

Article signé Christian Entz