L'Alsace du 05/03/14 : L’ASPTTM au Cannet sur fond de play-offs

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L'Alsace du 05/03/14 : L’ASPTTM au Cannet sur fond de play-offs

L’ASPTT Mulhouse est en rattrapage ce soir (20h) au Cannet. Actuellement deuxièmes en Ligue A féminine, les Mulhousiennes ont toutefois moins à perdre que les Azuréennes qui doivent gagner pour revenir dans le carré d’as.

Le retour au championnat sera délicat pour l’ASPTT Mulhouse qui retrouve un Cannet au grand complet avec le retour de Mallory Steux victime d’une déchirure musculaire à la cuisse au début du mois. L’absence de la passeuse cannetane s’est traduite par un lourd handicap au classement puisque les Azuréennes ont limité leur actif à deux points (3-2 contre Terville) en quatre matches. Si l’ASPTTM est plus particulièrement à la lutte avec Béziers pour la 2e place, Le Cannet tente, quant à lui, de rattraper Nantes à la 4e place pour bénéficier de l’éventuel match d’appui des quarts de finale des play-offs à domicile. Or, cet objectif passe impérativement par une victoire ce soir aux dépens de Mulhouse. « Nous sommes conscientes que Le Cannet joue gros sur ce match, confirme Magali Magail, le coach postier. Elles misent tout sur ce match avec le retour de Mallory Steux. Mais, pour garder nos cartes en main, nous aussi nous avons intérêt de ramener des points ».

Éliminées de la Coupe d’Europe, les Mulhousiennes n’ont désormais plus qu’un seul objectif : les play-offs de la Ligue A féminine. Or, pour aborder cette phase finale dans les meilleures conditions, l’ASPTTM doit marquer neuf points en cinq matches (au Cannet, Cannes, Paris/Saint-Cloud, à Béziers et à Quimper) ou sept points à condition de s’imposer à Béziers. « Les filles sont déçues d’avoir perdu contre Odintosvo car elles y croyaient, avoue le coach. Mais cela ne les empêchera pas de réagir… Je les ai trouvées plutôt bonnes à l’entraînement ! »

Pour ce match au Cannet, dix joueuses ont fait le déplacement : Armelle Faesch, Marielle Bousquet, Alina Albu, Yulia Ferulik, Petya Tsekova, Kristy Jaeckel, Ana Lazarevic, Delphine Nercher, Alexia Djilali et Lana Dabic.

Article signé Christian Entz