L'Alsace du 28/10/13 : Un set de perdu et de bonnes raisons pour positiver

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L'Alsace du 28/10/13 : Un set de perdu et de bonnes raisons pour positiver

Il est fort probable que le changement de joueuses, et notamment de la passeuse, a coûté le set à l’ASPTTM face à Evreux. Néanmoins, cette manche perdue constitue un très bon investissement pour la suite et plus particulièrement le match retour de Coupe d’Europe de ce mercredi en Pologne.

Change-t-on une équipe qui gagne… Fallait-il ou ne fallait-il pas sortir Kristy Jaeckel et Armelle Faesch à l’issue des deux premiers sets remportés par l’ASPTTM (25-17, 25-20) pour solliciter Alexia Djilali et Lana Dabic à l’entame de la 3e manche ? Samedi soir, après le match, la question a été posée maintes fois avec des avis très partagés. Magali Magail, le coach postier, regrettait ce choix… Pourtant, il a du bon !

Alina Albu sur orbite

Ce set perdu n’aura, probablement, aucune incidence dans le décompte de fin de saison. En revanche, il est capital qu’une Alexia Djilali reste au contact du six de base. Et, surtout, cet échec aura rappelé que rien n’est acquis d’avance et relancé Alina Albu auteur d’une prestation remarquable (10/10 en attaque dans les deux derniers sets !), après avoir été très discrète jusque-là. À cela, il s’en est suivi une réaction d’orgueil particulièrement encourageante au 4e set (25-11) qui préserve autrement mieux la dynamique mulhousienne que si l’ASPTTM avait signé une 3e manche sans saveur.

Même si Lana Dabic n’a pas été très efficace à la passe, ce sont ses balles rapides qui ont mis Alina Albu sur orbite. Il serait injuste d’attribuer l’échec du 3e set à cette dernière et à Alexia Djilali. Bien au contraire… À 16-16 dans ce fameux 3e set, quand elles ont cédé leur place aux titulaires, il n’y avait pas péril en la demeure. En revanche, les deux fautes directes mulhousiennes accusées à 17-21 et 17-22 ont pesé dans la balance. Cela d’autant qu’Evreux avait un argument frappant en la personne de la Trinidadienne Channon Thompson qui a profité du contexte favorable pour prendre des risques et faire mouche à 22-24 et 23-25.

Un récital pour finir

La suite s’est limitée à un récital mulhousien (8-3, 11-8, 16-10, 25-11) avec des titulaires totalement retrouvées à l’image du contre qui, avec 6 blocks gagnants, a totalisé près de la moitié de son capital dans cette dernière manche.

Époustouflante en Coupe d’Europe avec plus de 55 % de réussite offensive, l’Américaine Kristy Jaeckel a attendu le 4e set pour connaître pareil rendement (4/8 en attaque et 3 contres gagnants). Un constat également valable pour Petya Tsekova (2/2 en attaque et un block) ou encore Ana Lazarevic qui a pesé au service. Dans ce 4e set de référence, l’ASPTT Mulhouse n’a déploré aucun déchet sur 17 attaques tentées et enregistré six blocks contre un à Evreux. Même s’il ne s’agit que de chiffres, au même titre que les 33 réceptions assurées par Marielle Bousquet sur les 57 de son équipe, ils confirment que les Mulhousiennes sont capables de rééditer leur prestation européenne pour peu que la motivation y soit. Et, pour ça, nul discours ne sera nécessaire ce mercredi !