L’ALSACE DU 19/10/2018 : Magali :  Finir dans le Top 4

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L’ALSACE DU 19/10/2018 : Magali :  Finir dans le Top 4

Les joueuses de l’ASPTT Mulhouse démarrent ce week-end une nouvelle saison qui s’annonce particulièrement dense, comme l’explique Magali Magail, leur entraîneur.

En 2017-2018, les volleyeuses de l’ASPTT Mulhouse ont fini le championnat de Ligue A féminine à la 3e place (derrière Béziers et Cannes), ont été battues en demi-finale des play-offs (par Cannes) et de la Coupe de France (par Béziers), et ont pris le 4e rang de leur poule de Ligue des Champions. Magali Magail, leur entraîneur, fait le point alors que ses protégées entament une nouvelle saison demain soir (20 h) au Palais des sports face à Venelles.

Êtes-vous satisfaite de la saison passée ?

Nous étions championnes de France en titre et devions assumer ce statut, ce qui n’a rien d’évident. Nous avons fait une bonne saison et étions à notre place au coup de sifflet final.

D’autant que nous n’avons pas réussi à remplacer Athina Papafotiou et Daly Santana (Ndlr : respectivement meilleure passeuse et meilleure attaquante de la Ligue A féminine, parties en Italie), qui nous avaient apporté une stabilité émotionnelle désormais incontournable dans le sport de haut niveau.

Quelle est votre priorité pour cette nouvelle saison ?

Nous qualifier pour l’une des Coupes d’Europe 2019-2020, ce qui veut dire finir dans le top 4 de la Ligue A féminine.

Avez-vous d’autres objectifs ?

Nous aimerions ajouter la Coupe de France à notre palmarès. Ces dernières saisons, nous avons toujours été éliminées en demi-finale. Nous allons donc jouer sur trois tableaux. Reste à savoir si nous en sommes capables, sachant que la saison s’annonce très dense et donc très difficile.

Êtes-vous contente du recrutement ?

Nous ne nous sommes pas trompés dans le choix des filles. Nous avons recruté des joueuses ambitieuses, qui possèdent par ailleurs une belle marge de progression et travaillent dur pour arriver là où elles veulent aller.

Vous avez gardé neuf joueuses et en avez fait venir cinq nouvelles. C’est un bon compromis ?

Nous avons gardé une base solide, ce qui nous évite de repartir complètement à zéro. L’intégration des nouvelles venues s’est faite naturellement. L’ambiance au sein de l’équipe est saine.

Le retour d’Athina Papafotiou, meilleure passeuse de Ligue A féminine en 2015-2016 et 2016-2017 alors qu’elle était à l’ASPTTM, et grande artisane du sacre de l’équipe en 2017, est bien évidemment un gros plus, non ?

Bien sûr. La passe est un poste ingrat : c’est toujours de la faute des passeuses si les choses se passent mal. Mais Athina a suffisamment de recul pour faire face. C’est elle la patronne, la leader, qui donne à ses coéquipières l’envie de se surpasser.

Raymariely Santos Perez, qui va la seconder, a-t-elle le même profil ?

Elle défend très bien et joue très bien avec la centrale. Elle semble avoir un caractère explosif et une joie de vivre communicative, elle devrait apporter beaucoup au groupe, en tout cas je l’espère (Ndlr : la joueuse, en lice avec l’équipe de Porto Rico au championnat du monde organisé jusqu’à dimanche au Japon, est arrivée hier seulement à Mulhouse).

 

Propos recueillis par Sandrine Pays