L’ALSACE DU 25/11/2018 : Vite fait, bien fait

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Un sport, une ville, un territoire

L’ALSACE DU 25/11/2018 : Vite fait, bien fait

Les Vandopériennes n’ont pas refusé le combat, mais elles n’ont pas fait le poids hier soir face à l’armada mulhousienne emmenée par Spelman. Une affaire trop vite classée (0-3).

En définitive, les volleyeuses mulhousiennes auront passé plus de temps dans le bus pour venir en Lorraine que sur le parquet du Parc des sports de Vandoeuvre, ce samedi soir. En un peu moins d’une heure et demie, l’affaire était classée. Certes, sur le papier, les joueuses de Magali Magail et celles de Radoslav Arsov ne sont pas censées boxer tout à fait dans la même catégorie. Pour autant, l’entraîneur bulgare du VNVB et les supporters des Panthères espéraient certainement une résistance un peu plus solide.

Seulement voilà, désormais « débarrassées » de la Ligue des champions, les Alsaciennes n’ont plus que le championnat comme préoccupation quotidienne, en attendant leur entrée en lice en Coupe de la CEV. Et il n’était pas question pour elles de tomber à nouveau dans la facilité, comme elles l’avaient fait, par moments, le week-end dernier, face à Chamalières.

De son côté, le VNVB n’a pas refusé le combat. Hormis, peut-être dans un troisième set relativement bâclé, mais qui ne laissait déjà plus la place au suspense. Il faut dire qu’en face, la vitesse d’exécution de la passeuse grecque Papafotiou et l’arme fatale qu’est la pointue américaine Spelman et ses 2,03 m ont constitué des problèmes impossibles à résoudre pour les coéquipières de Slancheva. Entre autres.

0-7 en début de troisième set

Dans un premier temps, le VNVB a pourtant fait preuve de rigueur et d’étanchéité en défense. Il a également pu compter sur la précision d’Ennok. Ce qui lui a permis de rester longtemps au contact de son adversaire (5-4 ; 11-12 ; 16-18). Mais lorsqu’il a fallu conclure, Frantti et Spelman ont sorti les arguments « made in » USA (20-25).

Dans le deuxième set, Mayer et Pezelj ont eu l’opportunité de donner un précieux coup de main. Mais très vite, Mulhouse a resserré les rangs, bien aidé par une Soldner peu encline à se laisser déborder. Ferrer, puis Slancheva ont eu beau multiplier les tentatives, le VNVB n’est pas parvenu à faire douter Mulhouse, malgré un retour éphémère dans le rétroviseur (8-12 ; 13-15 ; 15-22). Par la suite, on réalisera que le match s’était terminé là…

Car le troisième set n’aura été qu’un long (façon de parler) calvaire pour les Vandopériennes. Punies d’entrée sur les services de Papafotiou (0-7 ; 2-13), les coéquipières d’Ennok ont enchaîné les réceptions défectueuses, les attaques « out » et les mésententes à la passe. En fait, le cœur n’y était plus. Et si Ferrer a tenté de sauver les apparences (9-15), Spelman et ses copines ont vite remis l’église au centre du village (12-22). L’express Mulhouse – Vandoeuvre venait de passer…

Article signé Thomas Simon