L’Alsace du 14/04/2016 : L’ASPTT Mulhouse est tombée sur plus fort

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Un sport, une ville, un territoire

L'Alsace du 14/04/2016 : L'ASPTT Mulhouse est tombée sur plus fort

Les volleyeuses de l’ASPTT Mulhouse ont terminé leur saison 2015/2016 d’une bien triste manière, en s’inclinant sèchement (3-0) hier à Aix/Venelles, en quart de finale retour de Ligue A féminine.

Quel match ! Quelle intensité ! Et pourtant, on le savait avant ce quart de finale retour entre des Mulhousiennes au pied du mur et des Venelloises avides d’aller chercher leur première qualification de leur histoire dans le dernier carré. Les filles de Magali Magail n’avaient pas le droit à l’erreur après leur revers au match aller (2-3). Et pourtant, elles se sont écroulées en terre provençale en s’inclinant – pour la première fois – 3-0.

Un score cinglant, mais logique tant le Pays d’Aix Venelles a dominé son sujet. Pour Mulhouse, la sanction est terrible. « On s’est écroulé après la perte du premier set , expliquait, dépitée, Magali Magail. Mais je pense que la qualification s’est jouée au match aller, où nous avons déjoué ».

D’entrée, les Venelloises marquaient leur territoire (4-1), mais sur une superbe série au service de Papafotiou, Mulhouse affichait son ambition (4-5). Malgré une certaine fébrilité du côté des Alsaciennes au service, le mano a mano en disait déjà long sur la volonté des équipes de s’arracher sur chaque point (15-12). À chaque mini-break venellois, Albu and co réagissaient dans la foulée (15-16). Mikyskova d’un côté et Klaric de l’autre envoyaient du lourd (18-20, puis 20-20). Et forcément, dans le money-time, il fallait être solide dans la tête. Mulhouse se procurait deux balles de set (22-24) après un contre monstrueux de Ferulik. Mais Venelles recollait à 24-24. Markovic sortait son attaque et Mikyskova faisait chavirer la salle (26-24).

K.-O. debout, Mulhouse se faisait secouer d’entrée au début de la seconde manche, par un 6-0 sans appel sur une série au service de Da Silva.

La machine complètement déréglée, les Alsaciennes se nourrissaient alors des fautes provençales (8-3). Venelles continuait tout de même à garder son rythme de croisière (12-4). Magali Magail avait beau changer son six (entrées de Biedzak, Souply, Davidovic), rien n’y faisait, le Pays d’Aix Venelles s’envolait inéluctablement (14-6, 16-8, 20-10) vers le gain du 2e set…

Sauf que Venelles jouait trop facile. Orlé se réveillait enfin pour remettre de l’ordre (21-17). Le block alsacien retrouvait des couleurs sur Mikyskova (23-20). Mais la pointue tchèque offrait deux longueurs d’avance aux Provençales après un énorme contre sur Markovic. Au pied du mur, Mulhouse devait alors sortir de sa torpeur pour renverser une situation plus que compliquée.

Venelles ne lâchait pas le morceau (4-2), Caracuta variait le jeu à merveille, le block provençal trouvait la clé pour contrer Albu. Mais le scénario de la première manche se répétait. Les égalités s’enchaînaient, Mulhouse tenait le choc (8-6) mais restait toujours derrière. (12-10 puis 14-11).

La réception mulhousienne donnait des signes de fatigue mais l’ensemble continuait à se battre (15-12, 15-15). La tension montait d’un cran, le duo Da Silva-Mikyskova trouvait les lignes et les block-out (17-16, 21-18, 23-20).

Orlé sortait une énième attaque pour offrir 5 balles de match. Il en suffira d’une, un ace d’Hoffmann. Venelles a bien mérité sa place dans le dernier carré. Mulhouse n’a jamais pu rivaliser.

Les sets : 26-24 en 26’, 25-20 en 27’, 25-20 en 25’. Halle Mandela. 400 spectateurs. Arbitres : M. Tournaire et Galant.

PAVVB  : 63 attaques gagnantes, 3 aces, 12 contres. Six de départ : Mikyskova (23), Hoffmann (13), Chimisanas, Crouisllat (6), Da Silva (10), Caracuta (3), Oulmou (6). Puis Zaloznik, Sicard, Zdovc, Melis. Libéro : Ong. Entraîneur : Félix André.

ASPTT Mulhouse : 46 attaques gagnantes, 1 ace, 5 contres. Six de départ : Markovic (3), Ferulik (7), Orlé (11), Papafotiou (2), Klaric (5), Albu (9). Puis Trach (1), Biedziak, Souply (5), Soldner, Davidovic (2). Libéro : Bousquet. Entraîneur : Magali Magail.

 

Article signé À Aix, Steven Imbert